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Sues

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6 mars 2007

Pour mes amis au drôle d'accent:PP

Hey hey, ca fait un bail:)

Je me disais , ma Sues, faut que tu t'y remettes, faut que tu écrives un nouveau texte sur le blog. Donc, j'étais à chercher un sujet quand j'ai eu une idée. Parfois, quand je lis les textes de mes amis français, j'ai un peu de difficulté à comprendre certaines expressions, surtout celles de mes amis parisiens. Donc, je me suis dit: Sues, écris-en un toi aussi, une petite histoire banale, mais pleine d'expressions bien de chez vous. Voici donc, ce petit texte :

Je me rappelle quand j'étais jeune, on allait chez ma grand-mère. On était une grosse famille. Du côté de ma mère, j'avais 4 mononcles et 6 matantes, mariés bien sûr et qui avait une trâlée d'enfants. Donc, ça faisait du monde dans la cabane. Je me souviens , chez elle , il y avait de la liqueur, du nectar, du KIK. C'était le seul endroit ou j'en buvais. J'adorais. Encore, aujourd'hui,quand j'entends le mot nectar,ça me ramène chez ma grand-mère. Donc, je me retrouvais avec mes cousins et mes cousines, dont le beau grand Yves. Ah! que je le trouvais cute celui-là. J'avais un oeil sur lui. C'est drôle parce qu'on s'est perdus de vue pendant une vingtaine d'années, et aujourd'hui, on se voit régulièrement. On a appris qu'on habitait la même ville et c'est lui le coach de soccer de mon fils. 

Ceci étant dit, la famille de ma mère était assez spéciale. Yavait le vieux garcon qui avait la même blonde depuis 20 ans. Je me suis tjs demandé s'ils avaient déja couché ensemble. Lui, il était calé, l'air un peu empâté, la figure rougeaude et elle, c'était une petite boulotte, mais avec des yeux superbes.  Il vivait dans le logement du haut et elle en bas. En tout cas, il se faisait tirer la pipe souvent  par les mononcles sur ses fiancailles éternelles.

Pis, il y avait deux soeurs de ma mère. Les deux maris avaient toujours une face de boeuf et juste hâte de sacrer leur camp de là. Il y en avait un qui se paquetait toujours la fraise, à chaque rencontre. La première chose qu'on savait, c'est que matante paquetait ses p'tits, ramassait son mari tout évaché sur le divan et foutait son camp au plus sacrant. Dommage pour mes cousins. L'autre mononcle suivait pas longtemps après. Ca faisait du coup 12 personnes en moins. Plus de nectar pour nous. Donc, je me retrouvais avec mes cousins et cousines préférés. On se cachait dans une des chambres et on se racontait des peurs. Ça sentait ma grand-mère. Il y avait des chapelets et des crucifix, On prenait les confortables , on s'abrillait avec et  on se faisait des cabanes sous le lit. On apportait nos bébelles, puis on jouait là.

Pendant ce temps, les grands parlaient. On regardait matante D., ma matante de la ville. C'était la femme de JP. Elle venait d'une famille de bums, il paraît. Elle était blonde, les cheveux crêpés, "grimée comme une guidoune",  disaient mes tantes et ma mère. Ma mère disait tjs que son petit frère s'était fait enfirouaper par elle. En tout cas, lui, il avait toujours les yeux dans la graisse de binnes quand il la regardait. On disait qu'ils s'étaient accottés avant de se marier.  Pis nous autres, ben, on était bien intimidés par cette matante si différente de nos mères. Des années plus tard, ils seront propriétaires d'un club de danseuses nues et supposément d'un bordel. La honte dans la famille. :))

Pis, il y avait mon mononcle qui mangeait jamais nul part, qui mangeait jamais rien d'autre que la nourriture préparée par sa femme. Tout le monde soupait sauf lui. Il restait dans le salon, allumait la tv et calait sa bière. Même aux noces de ses enfants, il ne mangeait pas. Ca faisait toujours pogner les nerfs de ma mère. Et la bavasse se faisait aller au téléphone le lendemain:)))

Nous autres, on finissait toujours par aller jouer dehors, dans le parc en face de chez ma grand-mère. L'hiver, on mettait nos habits de neige et on allait se jeter dans les bancs de neige. On se faisait des forts, on se donnait des jambettes, on se garrochait partout dans la sloche. Ca faisait du bien de bouger un peu. Pis nos mères nous appelaient, on était tout trempes ( pas trempés, mais bien trempes), on sentait le petit poulet à la patte cassée, qu'elles disaient.

Là, on s'installait devant le télé et on attendait. Fallait pas être trop achalants, sinon certains recevaient une mornifle par la tête, j'avais des oncles qui avaient la mèche courte. Pis, là, j'entendais: "Suzanne, tu veux-tu t'en venir. On s'en va là." C'était ma mère. Mon père allait partir le char pour le réchauffer, moi je remettais mon manteau tout trempe et on donnait des becs à tout le monde. Surtout à mon grand cousin Yves:))))))))

Sur ce, ben, salut pis swigne la compagnie dans l'fond d'la boîte à bois:)))))))))))

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11 novembre 2006

Ah novembre....

On est enfin rendu au we. Ah mais ce que j'aime pas le mois de novembre. Je déteste même. Novembre équivaut à pluie , froid et noirceur trop vite arrivée. Vite , que la grisaille laisse sa place à la blancheur. Je préfère le froid hivernal et la neige. Pourquoi un automne si long? Qu'on y arrive à l'hiver, qu'on s'y mette tout de suite, il sera plus vite terminé.
Heureusement que mes copines belges sont venues me visiter. Et la chance qu'elles ont eue, elles auront profité des seuls jours de soleil du mois. Non mais, on est recevants, nous au Québec. Vous croyez qu'on va accueuillir des amis venant de si loin sous la pluie?? Quand même.... Même le froid s'est fait discret. Et dire que je les avais prévenues de s'apporter des vêtements chauds. Elles m'ont écoutée. Quand on sortait à l'extérieur, cela leur prenait au moins 20 minutes à enfiler les nombreuses couches de vêtements sous leur manteau. Elles ne voulaient prendre aucune chance. Tout à coup que le fameux froid canadien nous aurait surprises au coin d'une rue? Et tant qu'on était à l'extérieur, c'était supportable. Mais dès qu'on entrait à l'intérieur, on voyait une légère vapeur s'échapper de cette épaisseur de vêtements, une légère rougeur s'étendre sur leurs joues, des "ouf qu'il fait chaud" se faire entendre. Vite sortons avant de tomber dans les pommes!!!!!!.
Donc, elles ont eu chaud, mes copines. Comment ca, ou il est ce froid qui glace, qui fige?

Et ils sont ou les bûcherons?? Comment ça?? Les Québécois ne se promènent pas en chemise à carreaux avec une hache à la main?? Ah, on en a bien rencontré un. Un peu grassouillet et plus très jeune, par contre.
Mais sa louve, hey oui, une vraie louve, avait un peu apeuré un de mes copines, la bête ayant été attirée par  son mollet. Le maître aussi d'ailleurs.Après un GRRRRRR plein de sous-entendus , il a excusé sa protégée en disant qu'elle était comme lui, attirée par les Belges. Ce qui n'a pas déplu à l'autre copine qui aurait bien présenté son mollet à la bête. Laquelle des deux bêtes?? Ahhhhhh, allez savoir...
Sinon, quelle belle semaine! Une semaine remplie de rires, de papotages. Je nous vois encore à Québec, le soir, couchées sous la couette , à nous raconter plein de choses, à rire, comme si on était des copines qui se connaissaient depuis toujours. Et le plaisir de revoir ces lieux avec des amies qui découvrent pour la première fois.  Le plaisir de marcher, de regarder. D'observer ce qui m'entoure avec leurs yeux. De raconter. 

Elles l'auront ensoleillé ce mois de novembre. Y a pas à dire.

28 octobre 2006

l'été est fini??

Hey ben, l'été est fini. Il était temps que je me rende compte. Donc, je m'y remets. Mais pas là, il est 5h31 du mat, je grelotte parce que le chauffage est programmé pour 5h45, donc avant ca, on gèle. J'en suis qu'à ma deuxième gorgée de café et il y a encore un léger voile devant mes yeux gonflés de sommeil( Comme c'est mignon). Et je pars à la recherche de sujets. Bon, y a l'été qui me fournit plein d'idées, mon expérience de copilote à Cape May avec mon chum et mon fils. MY GOD , ce sera mon premier sujet, je crois.:))))La saga des lunettes dans la mer. La panique d'une mère à la recherche de son fiston, version humoristique.  Et puis bien d'autres choses. J'y pense et aujourd,hui, ben, mes copines belges arrivent, donc, ca devrait remplir ma boîte à sujets.

Sur ce, vais aller terminer ce café, lire les journaux, et peut-être retourner sous la couette. Merde, c'est samedi Sues, profites-en:))))))))))))

Ben, on se revoit

7 juillet 2006

Moment de grâce

Hier, j'ai assisté à deux spectacles dans le cadre du Festival de jazz de Montréal. Il y a parfois des moments dans notre vie ou on se dit qu'on veut arrêter le temps, là, ici, pendant quelques minutes et on grave dans notre mémoire ce qu'on y voit, ce qu'on y entend, ce qu'on y ressent. Ce fut le cas hier.

Premièrement, c'était à mon avis, la plus belle soirée de ce qu'on a comme été jusqu'à présent.  Pas trop chaud, juste une bonne petite fraîcheur, idéale quand on veut danser . Et le soleil qui avait réussi à percer les nuages et à tenir le coup jusqu'à la brunante. Puis, on est allés s'installer mon chum, mon fils et moi pour écouter Sékouba Bambino, chanteur de la Nouvelle-Guinée. On l'appelle le chanteur à la voix d'or. Ah, comme j'ai aimé.   Lui, très grand, très beau, avec un sourire à faire fondre toutes les femmes , dont il parle avec beaucoup de respect et d'admiration d'ailleurs, bon musicien , mais surtout excellent chanteur, une voix chaude et une présence incroyable. Il laissait beaucoup de place à ses musiciens ( instruments traditionnels et contemporains) et à ses choristes qui bougeaient aussi bien qu'elles  chantaient. MAis ce qui faisait aussi le charme de cette soirée , ce sont les gens autour de moi. Evidemment il y avait beaucoup d'Africains qui semblaient connaître toutes ses chansons . Et c'était la fête!!!!!!!!!!!! Comment ne pas bouger,  À un certain moment, on était là, à écouter, à bouger, et le soleil descendait doucement, et autout de moi,    tout le monde riait et chantait et dansait et c'est à ce moment que j'ai dit Stop! dans ma tête.Grave vite, ma Sues.

Puis, le spectacle s'est terminé et là, on s'est déplacé vers une autre scène pour y écouter Amparanoia, groupe espagnol dont le pivot est la chanteuse Amparo Sanchez. Et autre moment de grâce. Ils présentaient leur spectacle sur une des plus grandes scènes du site. Et ou il y a  le plus de monde. Habituellement, j'aime pas me retrouver debout, au milieu d'un millier de personnes. Je fatigue, je me sens mal à l'aise. Je préfère les petites scènes, comme celle du spectacle précédent. MAis elle a réussi à me faire oublier. WOWWWWWW!!! c'était le party. Tout le monde autour de moi dansait, même mon fils, qui est à l'âge ou il affirme haut et fort que Simple Plan, Greenday  et Sean Paul( c comme ca??) sont les seuls à jouer de la bonne musique, se laissait aller à danser. Je l'ai surpris  à un certain  moment en train de se dandiner, les mains dans les airs.:))))) Devant, il y avait un groupe de jeunes, ( ah , je me revoyais il y a déjà quelques années) duquel venait une odeur de marijuana. Mmmmm, dommage que fiston ait été là, je leur aurais bien demandé de partager:)))) Je me sentais le coeur à bien des folies:))

Donc Amparo est une chanteuse engagée (dommage, je comprenais pas la grande partie de ses paroles) et qui a décidé de lutter contre les injustices en se servant de la musique, mais une musique festive.  Et une musique ou on retrouve de tout, un mélange de musique tzigane,  de rock, de rumba, de jazz, de flamenco. Comme pour la musique de  Sékouba Bambino , impossible de rester debout , impassible. Ca venait nous chercher au fond du ventre. Et d'excellents musiciens dont le trompettiste et le percusionniste ( mmmmmm, un gaillard aux cheveux longs qui donnaient envie d'être les tamtams et qui les a abandonnés un instant pour venir se déhancher sur le devant de la scène. Je partageais volontiers le " Oh my God" de la femme derrière moi.:PPP )
Ce fut trop court. Amparo est une femme hyper sympathique, Ils ont du fun sur la scène, cela paraît:) Elle chante bien, a une voix un peu éraillée, comme j'aime, et une présence et une complicité avec les autres très très grande.

Après tout ca, ben, on est revenus sagement chez nous, la tête remplie de musique et les pieds un peu fatigués. Mais le coeur bien bien content:)))
Belle soirée, vraiment, une belle soirée:)

2 juillet 2006

En vacances...

Bon, je veux pas faire chier les gens, mais ca fait deux semaines que je suis en vacances, il en reste 7 ( ahahahahahahahahahaha) et comme ca passe vite. Je ne veux pas me plaindre, je ne fais que constater, c'est tout. Depuis deux semaines, je suis allée en camping sauvage,(pas si sauvage en fin de compte) , j'ai déjà eu une première fête qui a duré deux jours et suis allée deux fois au ciné. Et tout cela entrecoupé de visites chez des amis, de ménage( ouais partie moins intéressante), de balades en ville avec fiston, etc. Et ça continue ce we avec une autre fête, des excursions à vélo, l'anniversaire de fiston à préparer et hop, une troisième semaine de passée.  Et ainsi de suite....Et cela ne fait que commencer. Il reste le voyage à la mer, les amis à inviter, les bouquins à lire, la peinture que je veux refaire, le festival de jazz auquel je veux assister, les expositions de l'été que je veux voir, le kayak que je veux faire, etc.
Je réfléchissais à tout cela et je me disais: Devrais-je en faire moins?? Est-ce cela des vacances? Je me sens tjs prise avec cette fameuse question: des vacances, est-ce fait pour ne rien faire ou en faire le plus possible?

Je suis tjs aux prises avec un sentiment contradictoire: je me sens coupable si je fous rien de la journée et j'ai l'impression de perdre un temps précieux.Les vacances , faut en profiter au max, faire ce qu'on n'a jamais le temps de faire durant l'année. En même temps, je me dis que c'est ca aussi les vacances, ne rien faire, se laisser aller, ne rien planifier, vivre au jour le jour.

Maintenant , je sais que la solution me traîne au bout du nez. J'ai 9 semaines de vacances, pourquoi pas partager? 5 semaines consacrées aux projets, 4 semaines consacrées au farniente. Ou l'inverse, 4-5??
Ouais, c'est ca que je vais faire je crois:))))))) Merde, ca veut dire que je dois pas traîner, il ne reste que 2 pour tout faire ce qui est prévu. A moins que je fasse 4 et demie,  4 et demie. Ouais ouais , c'est ça que je vais faire. 
Je le sais, mon chum me le dit que je suis un peu craquée:)))))))))))))) Gros bisous et bonnes vacances:))))))

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20 mai 2006

PFFFFFFF

Hier, je regardais tranquillement le journal télévisé avant d'aller dormir. Erreur de ma part. Moi qui étais si calme, enjouée à l'idée que mes amis s'en venaient le lendemain passer le we, qu'on allaient passer une agréable soirée, voilà que j'entends les nouvelles.

Le gouvernement Harper (notre cher premier ministre canadien nouvellement élu, donc qu'on va avoir sur les bras pendant 4 ans) décide de renier le protocole de Kyoto et ainsi, rejoint le camp du président Bush pour qui la croissance économique prime sur le réchauffement de la planète.

Le gouvernement Harper décide d'aller de l'avant et de faire disparaître le registre des armes à feu.

Le gouvernement décide de prolonger de deux ans la présence de l'armée canadienne en Afghanistan.

Le gouvernement élimine différents projets pour la préservation de l'environnement.

Le gouvernement Harper se rapproche de plus en plus du modèle Bush.

Au Québec, le premier Charest ( au moins lui, il devrait disparaître en automne) maintient son intention de privatiser le parc du Mont Orford et ce, malgré l'opposition d'une grande majorité des Québécois,  détruisant ainsi une partie de la forêt au profit de promoteurs immobiliers.

et ainsi de suite......

Assez pour faire des cauchemars toute la nuit.Assez pour dire à mon chum qui me faisait des calins, " Ah tasse-toi, suis trop enragée" . Assez pour avoir le goût de m'exiler sur une île déserte. Assez pour être tentée de me dire " ah, je ne lis plus , ni ne regarde plus rien, la tête dans la sable et le cul dans les airs "
Assez pour laisser le pessimisme monter en moi et me faire dire que c foutu, qu'on n'y pourra rien face à la bêtise humaine.

Bon, après une nuit de sommeil finalement pas si agitée que ca, je me réveille ce matin avec le même goût amer. Mais le pessimisme n'a pas réussi à gagner , je crois que ma volonté de m'opposer à tout cela a plutôt grandi. Et ce que j'ai toujours dit reste: Faire l'autruche, se dire que cela ne changera rien, et ignorer ce qui se  passe, ne fait que donner du pouvoir encore plus à ceux qui décident. Je veux pas vivre aux États-Unis, je veux pas plus vivre dans un pays qui copie leurs valeurs américaines. Donc je m'opposerai avec les moyens qui sont à ma portée.

Et c'est pas vrai qu'ils vont en plus gâcher ma soirée ce soir. Allez, mes amis, mon chum (qui a eu ses calins finalement) et moi, on vous attend:)




1 avril 2006

De quoi vais-je bien parler??

Hier, je suis allée en ville (comprendre Montréal) rencontrer des amis. Superbe soirée.  Première journée ou la température est montée jusqu'à 21 degrés. Les bars, les terrasses, les restos, les trottoirs sont remplis de gens.
Y a du monde partout. On peut arrêter d'hiberner.
À un certain moment, ma copine me demande quand est-ce que je vais recommencer à écrire sur ce blog. Ca fait longtemps que les jeux olympiques sont terminés, c 'est vrai. Bof, je sais pas. C'est que j'ai pas vraiment de sujet.
Je verrai demain.
Demain, c'est ce matin. Je réfléchis. Bon,  que se passe-t-il dans ma vie?  Bof, c'est plutot tranquille. Boulot, famille.  Je pourrais bien parler du printemps, de la renaissance , des trilles qui vont commencer à apparaître, de la neige qui disparaît enfin , aux jambes blanches comme la neige qu'on va devoir faire bronzer, mais c'est du déjà vu, du cliché.

Ensuite, je cherche, je cherche.... Je pourrais parler de l'augmentation des tarifs de l'électricité, de l'augmentation possible du coût du permis de conduire, de l'augmentation folle du coût de l'essence, de l'augmentation folle de 2% que m'a imposée le gouvernement ( ce qui donne environ 10$ net par semaine d'augmentation) et ce, après quelques années de gel salarial, du projet du gouvernement de vendre une partie du parc du Mont-Orford à des promoteurs privés, ce qui charcuterait la montagne pour bâtir des condominiums de luxe.  Mais, j'ai pas le goût de déprimer.

Puis, je pourrais parler de mon fils, qui m'en dit des pas mal de ce temps-ci. La dernière fois, on est en voiture, c'est souvent là qu'on a de bonnes discussions mon fils et moi. Et je lui demande comment ça va avec sa petite copine. Ben oui, il a une petite copine, mais chut, je suis la seule à savoir. Il me répond ceci:
'Écoute maman, je n'ai que 10 ans, je ne suis qu'un kid ( oui, oui, il a dit kid, vive la télé). Dans deux ans, j'aurai 12 ans, je serai un adolescent et cela viendra bien assez vite l'adolescence et ce qui vient avec. Mais pour l'instant , je ne suis qu'un kid,( encoreeeee)  donc, ne me parle pas de ça."  Surprise, je lui demande ce qu'il veut dire par, ce qui vient avec l'adolescence. Il me répond, "ben les filles et le poil." Et il me dit ca avec un air dégoûté.  Et il ajoute: Je sais à quoi tu penses quand tu me demandes comment ca va avec Steph, mais je suis trop jeune pour ça ( on parle de petits bisous ici,) donc on n'en parle pas." Et Vlan la mère:P
Ah que je l'aime cet enfant:) mais bon, j'aime mieux changer de sujet, on va encore dire : Bon, encore une mère qui ne parle que de son petit, et qui dit, ah comme il est beau et gentil et intelligent, et tout:)

Ensuite, je pourrais parler de cette idée folle que j'ai eue de commencer à suivre des cours de flamenco. Bon,
j'ai toujours aimé, et je cherchais quoi faire pour me tenir en forme et qui serait différent. J'en ai marre des poids et des steppettes. Et j'ai vu une publicité de l'école de flamenco de Montréal.  Cours de flamenco, débutant: de 7 à 70 ans ( fiou , j'en ai encore pour  quelques années) , exigences: posséder des souliers à talon haut, une jupe ample et aimer danser. Bon, les souliers et la jupe, c'est pas un problème. Aimer danser non plus. C'est pour moi:) Allez, , que j'aille faire tournoyer ma jupe et taper du talon devant un bel Espagnol aux yeux noirs et ténébreux qui grattouille sur sa guitare. OLÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ!!!!! Je rêve, je sais:)

Bon , finalement, je pourrais parler de la venue de Brigitte Bardot défendre les bébés phoques, et qui comprend rien à la réalité des Inuits et des gens de cette région. Qui comprend pas qu'il y a plus de 5  millions de phoques, donc que la chasse ne menace pas l'espèce, que la chasse fait partie du mode de vie de ces communautés, qu'elle est règlementée. Et que si ce n'était pas de l'aspect du blanchon, de ses grands yeux tristes, peut-être que cela ne provoquerait pas toute cette histoire. Je n'aime pas ces images de blanchons qui se font abattre, c'est certain, mais dans ce cas, faudrait aussi réagir à la pêche du homard que l'on balance vivant dans l'eau bouillante pour les faire cuire.  Il faudrait aussi penser à comment on tue les petits agneaux quand on se retrouve devant un carré ou un gigot. Aussi, je pense aux petits veaux que l'on sépare de leur mère dès la naissance et qu'on abat pour se retrouver dans notre assiette en blanquette. Et aux oies qu'on gave pour se délecter par la suite de leur foie, et ainsi de suite. Bon, de quoi devenir végétarien si on est incapable de tolérer. Mais bon,  on en a assez parlé ici, je veux pas en rajouter.

Ben finalement, j'ai rempli une page. Heureusement que j'avais rien à raconter.:)

17 février 2006

Les zolympiques

Avant que les Jeux ne commencent, on entendait les commentateurs sportifs québécois nous dire sans arrêt que le Canada devrait gagner au moins 25 médailles, sinon plus. C'est certain, c'est coulé dans le ciment, on est bons , on est forts, ON EST LES MEILLEURS. C'est pas qu'on veuille mettre de la pression sur les épaules de nos athlètes, mais bon....c'est comme ça. Et  à force d'entendre ce message, on y croit nous aussi. Et, bien écrasés dans notre fauteuil avec notre bol de popcorn et notre bière ( tiens Diego, une autre occasion), on regarde l'ouverture des Jeux avec fébrilité en se disant: allez, commencez-les ces Jeux qu'on les batte tous. Tout le Canada est heureux, fier à l'avance de tous ses champions.

Puis, après 5 jours, seulement 5 médailles de gagnées. On devait être sur le podium en ski alpin, en patinage courte piste, en patinage longue piste, en snow, en ski acrobatique, en surf des neiges, et j'en passe. Et nous, le public, bien assis sur notre cul dans notre fauteuil à manger du pop, on commence à se dire qu'on nous a menti. Ils sont où nos champions?? Bon oki, ce n'est pas fini, mais si on continue sur cette lancée, on n'atteindra pas la moitié de nos 25 médailles promises. En plus, les commentateurs ont beaucoup de difficulté à ne pas exprimer leur déception. Mais, ils font quoi ces athlètes? Qu'ils se magnent le cul, merde. Et le public de dire: ''c'est ça, ils ne sont pas capables de tenir sous la pression, c'est toujours comme ça. On est nuls. On n'est pas de taille.On tombe toujours.''C'est quoi le problème?? Pas assez d'argent? Pas assez de coeur? Et c'est parti, tous les analystes sportifs ont de quoi nourrir leur chronique pendant des mois.

Et puis le lendemain, bang! 4 médailles d'un coup. Et nous revoilà les meilleurs:)))) Même les indépendantistes les plus convaincus ont la fibre canadienne qui vibre.(pas le choix, ce sont des Albertaines et des Ontariennes qui ont gagné). Et ce soir, nous serons encore plus nombreux dans nos fauteuils, avec notre popcorn et notre bière, à nous dire que le sport , c'est bien, c'est beau, que nos athlètes sont les meilleurs, que le plus important, c'est d'aller au bout de soi, de se dépasser, de participer. Et que les médailles, bof, c pas si important.

12 février 2006

Ah ben salut:)))))

Bon, c'est pas que je voulais faire ma suiveuse, vous imiter , mais bon, je me sentais toute seule dans mon coin, sur 20six.J'ai donc changé et suis arrivée ici. Bon, c'est pas que cela me fait rire, je dois tout recommencer, concevoir ce blog, (je vous avertis, je suis pas la blogueuse la plus originale pour la présentation). Je commence à peine à savoir comment intégrer une photo. Mais quand il faut , il faut.

Aussi, je réfléchis au sujet. Je suis en manque d'inspiration en ce moment. En plus, mon dinosaure (c'est mon ordi) va mal. Donc, cela devient moins plaisant. Mais ca achève. Mon chum est arrivé l'autre jour et m'a dit: "Ma blonde, je vais acheter un nouvel ordi. Que penses-tu de celui-là??" Là, il me présente une publicité ou on y décrivait un modèle, remplie de mots étranges et de chiffres.  Je n'y ai retenu que le prix et l'information suivante: écran plat. Ah, ça, j'aime bien:) Sinon, c'était du japonnais (Kuku, viens m'aider).
Donc, après avoir fait un survol rapide de la publicité, je demande: Va-t-il être plus rapide?? Le chum me regarde, découragée et me dit: "Mais qu'est-ce que tu crois? C'est certain! Tu vois pas??.  Dino, c'est une antiquité.   En plus , il n'est vraiment pas cher."
Donc, comme il est prêt à payer et que cela semble lui faire un grand plaisir, je lui dis: Ben vas-y mon chum, achète. Je te fais confiance.
Donc, d'ici quelques semaines, je devrais pouvoir travailler avec un ordi plus rapide, plus performant et peut-être que l'inspiration viendra plus facilement, et que je m'amuserai à intégrer de petites images, des photos, de la musique. D'ici là, ben, je repasserai bien écrire quelques petites notes, histoire de ne pas perdre la touche complètement.

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